Morsures

On parle toujours de morsures de perroquets. Pourtant, un perroquet n’a pas de dents, par contre, il a un bec recourbé, particulièrement tranchant qu’il doit continuellement aiguiser avec des jouets, des branchages afin d’éviter toute pousse excessive.

Son bec lui sert comme une troisième main à grimper, se lisser les plumes, se nourrir, se défendre, lisser les plumes de son compagnon, etc.

Le bec d’un oiseau est très sensible, il contient les corpuscules de Herbot ou petit nerfs très sensibles.

Ne jamais essayer de tailler le bec de son perroquet « parce qu’il vous semble trop long ». Il se mettrait de suite à saigner et vous ne pourriez arrêter l’hémorragie.

Quel propriétaire de perroquet peut se venter de ne s’être jamais fait pincer par un de ses oiseaux ?

Bien qu’en réalité, avec les années, les personnes ayant une grande expérience des perroquets ne se font jamais mordre.

Dans l’article, j’utiliserais le mot morsures, bien que le terme exact en parlant d’un perroquet serait pincements ou agressions.

Il faut comprendre une chose, les morsures d’un petit perroquet sont parfois plus douloureuses que celles d’un gros perroquet, car ils ne lâchent pas facilement leur prise.

Il existe beaucoup de raisons au fait qu’un perroquet en vienne à mordre leur entourage ou leur congénères.

Ce n’est pas un comportement inné d’un oiseau vivant en liberté. Un perroquet fuit avant d’attaquer, et les chicanes entre eux dans la nature ne vont pratiquement jamais jusqu’à l’agression, c’est plus de l’intimidation.

J’ai eu souvent à faire à des oiseaux d’importation, ils ont peur de l’homme, s’envolent, râlent, ou vont se cacher le plus loin possible de nous.

L’oiseau élevé par les parents réagit un peu comme un oiseau sauvage ou d’importation, à la différence qu’il n’a pas subit de traumatisme venant de la main humaine l’arrachant à la nature dans laquelle il connaissait le fonctionnement et y avait peut-être un compagnon ou une compagne. Il apprendra certainement plus rapidement.

Là est la grande différence entre un oiseau sauvage, élevé par les parents et un oiseau élevé à la main, n’ayant pas peur de l’homme.

Un oiseau ayant les ailes taillées ne peut pas fuir, la taille des ailes peut renforcer l’agressivité, comme le fait de détenir un oiseau dans une cage trop petite.

Si un perroquet pince ou mord, il y a toujours une raison à cet acte, il ne le fait jamais pour rien !

 

Les causes les plus courantes :

  • la peur
  • le défit de l’autorité (perroquet adolescent le plus souvent)
  • le comportement inadéquat de son propriétaire ou d’une autre personne présente dans la pièce
  • un jeune bébé qui a faim
  • l’excitation
  • la jalousie (envers un humain ou un autre perroquet)
  • la défense (territoire, danger…)

Même le plus apprivoisé et le plus gentil des perroquets va vous pincer ou vous mordre si vous pénétrez sur son territoire ou vous comportez de manière inappropriée.

Il faut respecter son perroquet, tout comme lui doit comprendre qu’il y a certaines choses que nous n’acceptons pas, nous devons apprendre à respecter ses limites.

Il faut savoir qu’il y a une solution, la morsure est un comportement indésirable, pour le modifier, il faut du temps, de la patience, de la constance, de l’observation, et beaucoup d’amour.

Il n’y a pas de solution tout prête et unique. Une grande partie des comportements qu’il soit animal ou humain dépend de son éducation.

Chez un perroquet ayant déjà une base d’éducation comme « monte », « descend », « reste », « non », pour ne vous citez que ceux de base, la situation sera beaucoup plus facile à gérer.

 

Pour cela, lire les articles complets concernant l’entrainement :

« L’entrainement par où commencer »

« Pont, ciblage, monte »

 

Et également un article important surtout quand il s’agit des morsures,

« Langage corporel des perroquets »

 

Je vais vous expliquer comment j’ai procédé, avec des perroquets que j’ai eu en ma possession (compagnie ou élevage), d’autres passés par chez moi le temps de leur socialisation, d’autres en pension, d’autres encore où je me suis rendue chez leurs propriétaires afin de leur expliquer étape après étape comment agir avec leur perroquet, car chacun est unique, de par son caractère, de par son espèce, de son passé et enfin dans le contexte où il vit.

Dans tous les livres anglais, français, italien, allemand que j’ai pu lire sur la socialisation, le comportement etc. il s’y trouve un paragraphe, une petite page ou deux au grand maximum où il est parlé des morsures et des cris.

Etonnant, vu le nombre de propriétaires rencontrés cherchant justement une solution à ces deux problèmes.

Je me dois de faire une petite parenthèse sur la progression de l’élevage des perroquets en Europe et Outre-mer. Sur des peintures anciennes, il est souvent peint un perroquet ou plusieurs, sur la main d’une personne ou encore sur un perchoir. Vu de notre monde actuel, on pense immédiatement à un perroquet élevé à la main.

Ce n’est pourtant pas le cas. A une époque et pas si ancienne, les perroquets étaient seulement d’importation, par la suite ils furent d’élevage, (EPP) seulement élevés par les parents, ensuite, on commença à élever à la main (EAM) les petits dont les parent ne s’occupaient pas, puis ensuite à les prélever systématiquement du nid pour les élever à la main, forçant ainsi les parents et surtout les femelles à devenir des poules pondeuses, n’ayant jamais de petits laissant croire au futur propriétaire qu’ainsi il serait plus proche des humains…

Certains des éleveurs allant jusqu’à vendre des jeunes non sevrés promettant à leur propriétaire qu’ainsi il serait plus proches d’eux s’ils terminaient le sevrage eux-mêmes. Bien souvent ces jeunes mourraient et meurent encore, par manque d’expérience d’acheteurs crédules et confiants en ces pseudos éleveurs.

J’ai vu de mes propres yeux des « batteries » d’élevage, non pas de poules ou de canards, mais de perroquets de toutes espèces confondues, des pièces certes propres et bien éclairées, remplies de bacs en plastiques plus ou moins grands, recouverts de papier ménage changé plusieurs fois par jours,  selon la taille des espèces, des personnes, certes encore bien intentionnées travaillant pour des « éleveurs-revendeurs », élevés main, mais sans chaleur humaine, les personnes chargées de leur donner à manger ayant juste le tems de les « gaver » et de passer au suivant. Sevrés bien souvent trop tôt, afin d’être revendu et laisser la place aux suivant.

Tous ces petits pour la plupart rencontrant par la suite des problèmes de comportement, si ce n’est de suite, c’est par la suite…

Beaucoup d’éleveurs heureusement ont à leur actuel laissé l’élevage systématique à la main « EAM » de tous les petits pour passer au « MAN » soit manipulé au nid. Ce sont alors les parents qui élèvent leurs petits et non l’humain, l’éleveur socialisant petit à petit au cours de sa croissance et lorsqu’il sort du nid le petit perroquet. Moins de problèmes comportementaux par la suite chez leur propriétaire définitif. Evidemment plus de travail pour l’éleveur et l’on rencontre encore trop d’éleveurs regardant plus à leur profit qu’au bien être futur des oiseaux qu’ils élèvent.

Avec les perroquets d’importations, ou élevés par les parents, ne connaissant pas les commandements de base, je procède de cette manière.

Tout dépend en fait si vous en êtes le premier propriétaire ou non. Si vous êtes le premier propriétaire d’un EPP ou d’un EAM et qu’il n’est pas agressif, suivez les instructions de base d’enseignements donnés un peu plus haut, ici, je ne veux parler que des oiseaux agressifs.

Les perroquets, vous a agressé plusieurs fois, la confiance d’une part et d’autre n’est plus ce qu’elle était au départ.

Personnellement, je recommence tout du départ, je le laisse plusieurs jours dans sa cage, lui donne les aliments tels que cacahuètes, fruits, légumes de ma propre main au travers des barreaux.

 S’il le fait sans chercher à me pincer, je lui dis « c’est bien », « tu es un bon perroquet ». J’utilise la même formule, et cela chaque fois qu’il répond, agit, progresse dans son entrainement.

Il est très important de répéter et répéter encore les exercices avec votre perroquet, chaque jour, même si ce n’est que quelques instant au départ, dix minutes, un quart d’heure ou une demi-heure pour commencer.

Lorsque vous voyez qu’il se distrait, n’écoute plus. Laissez-le et recommencez à un autre moment.

Une autre chose importante, évitez de le faire lorsque vous êtes fatigués, énervés ou distrait par autre chose. (Par exemple des visites, les enfants courant dans la pièce, d’autres animaux, chiens, chats…) J’ai constaté une déstabilisation, une agressivité accrue, le perroquet est sur ses garde, les mouvements d’autres personnes ou d’animaux domestiques les rends plus peureux, ne comprenant pas certains comportement,

Une personne confiante à moins de chance de se faire mordre, car un perroquet repère immédiatement toute attitude hésitante.

C’est justement ce qu’il faut éviter, vu que c’est ce comportement indésirable sur lequel on travaille.

Plus tard, bien plus tard, il faudra aussi arriver à l’habituer aux sorties dans n’importe quelle situation, tout en restant conscient que pour certains cela ne sera jamais possible dans de telles circonstances.

Lorsqu’il les prend sans ne plus vouloir attaquer mes doigts, j’ouvre la porte de devant, jamais sur le haut de la cage.

Vous pouvez aussi vous assoir non loin de la cage (sans le regarder directement et le fixer), à lire, regarder la TV, travailler sur voter ordinateur, coudre, tricoter, tout en étant calme et relaxé. L’important est d’être patient et de ne pas rechercher un changement rapide de comportement.

Si l’oiseau crie ou cherche à attaquer, reculez votre place jusqu’à vous trouver dans la sone de sécurité pour lui… vous pourrez petit à petit vous rapprocher de la cage. Toujours en respectant les distances de sécurité, limite dans laquelle le perroquet se sent en sécurité.

Je lui propose alors ces mêmes aliments de la porte ouverte, à la limite de la cage, non pas sur le bâton ou le perchoir de sortie installé pour lui faciliter les entrées et sortie sans mettre les doigts ou la main à l’intérieur de la cage ou volière (j’installe toujours un bâton ou un perchoir en dehors de la cage pour leurs permettre d’entrer ou sortir plus facilement (devant la porte pour ces exercices. Si c’est dérangeant au quotidien, seulement lors des sorties).

Je n’ouvre pas le dessus de la cage (ce qu’il sera possible de faire seulement lorsque les entrainements seront terminés) certains oiseaux défendant leur territoire, soit leur cage.

Certains, s’ils ont déjà été entrainés auparavant, viendront plus facilement, les autres, pour commencer, viendront et fileront manger à l’intérieur. Jusqu’à pour terminer manger juste à côté de l’endroit où je lui tends la nourriture.

Un petit truc, à ce moment là, je prends le morceau d’une petite branche d’arbre d’environ d’environ 15 à 20 cm (si vous habitez en ville et n’avez pas d’arbustes pour vous les procurer, vous pouvez utiliser un pinceau de petit diamètre avec un manche de cette longueur, ou encore acheter dans une animalerie de petits bout de bois destinés en général aux rongeurs).

Je le tiens de l’autre main, prête à intervenir et à le mettre devant le bec du perroquet s’il tente de me mordre la main au lieu de prendre le fruit ou ce que je lui tends depuis la porte.

C’est plus grand et plus facile qu’à travers les barreaux de la cage, la main entière étant à portée de bec.

Il est très important de lire l’article sur « Le langage corporel des perroquets » une aide dans l’observation qu’il est indispensable d’avoir, « la manière dont réagit le perroquet ».

Il faut répéter cet exercice jusqu’à ce qu’il ne cherche plus à mordre à ce moment précis, cela peut mettre quelque jours, quelques semaines, voir quelques mois pour certains.

En cherchant à changer un comportement négatif, souvent renforcés par notre propre erreur ou celle d’un ancien propriétaire, (bien souvent sans le faire exprès), il faut savoir que cela prendra du temps, voir beaucoup de temps, surtout pour un oiseau non socialisé auparavant.

Au moment où il ne cherche plus à m’attaquer et commence à manger tranquillement sa récompense préférée sur le bâton devant sa porte, j’avance de plus en plus près de moi cette récompense, le faisant alors sortir gentiment de la cage, à ce moment là, certains peuvent recommencer à attaquer, ne pas s’inquiéter, utiliser le petit bâton pour parer à ces attaques.

Il ne faut pas perdre de vue, et cela jusqu’à ce qu’il soit possible de recommencer les entrainements de base « normaux » qu’il y aura toujours ce risque de morsures.

Donc, toujours garder dans l’autre main, le petit bâton !

Au moment ou il sort sans chercher à attaquer ma main, s’il a suivit des entrainements auparavant, étant un EAM ou un EPP avec lequel j’ai déjà travaillé, ou une autre personne à déjà travaillé j’essaye de le faire monter sur ma main ou sur l’avant bras. Toujours avec mon bâtonnet à portée de main ou dans ma main.

Ne pas oublier de le récompenser avec la récompense choisie pour l’oiseau et cela à chaque fois qu’il agit de la bonne manière.

Ne pas  lui donner de récompense lorsqu’il cherche à vous mordre au lieu de faire ce qu’il lui est demandé.

 

Lire « L’entrainement par où commencer » afin de comprendre comment choisir « la récompense » à utiliser.

S’il n’est pas possible de le faire monter sur la main, par manque de confiance de l’oiseau ou de soi-même, utiliser un bâton ou une branche naturelle d’environ 35 à 45 cm, tout dépend si c’est un grand ou un petit perroquet, d’un diamètre adapté à ses pattes.

Le poser tout d’abord sur le bâton de sortie ou sur la porte elle-même, afin qu’il se rende compte qu’il s’agit d’un perchoir stable.

Le récompenser s’il monte sur le bâton ou sur le bras sans chercher à attaquer.

L’étape suivante consiste à soulever le bâton.

Puis déplacer le bâton un peu plus loin, puis toujours plus loin.

Ensuite lui apprendre à descendre, ensuite remonter sur le bâton. Ceci, dès qu’il monte sur le bâton et me permet de s’éloigner de quelques centimètre de sa cage. Ce sera la manière la plus simple pour le laisser entrer dans sa cage pendant un bout de temps…

C'est-à-dire jusqu’à ce qu’il soit capable d’apprendre ces même exercices de base étant sur ma main ou mon avant bras.

Ne jamais oublier que ces mouvements le déstabilise. Au départ ne pas trop s’éloigner de la cage.

Puis faire quelques pas. Jusqu’à arriver à faire le tour de la pièce.

Il est fort possible qu’il s’envole, je vais alors doucement tout en lui parlant, avec le bâton, lui demandant avec une friandise tendue de monter sur le bâton, tout en lui touchant doucement le corps, un perroquet montera toujours sur le perchoir plus haut que le sien.

J’ai encore et toujours jusqu’à ce qu’il ne cherche plus à me pincer le bâtonnet dans une de mes mains, afin de parer à toute morsure.

Ces explications vont très bien pour un perroquet EPP ou d’import.

Maintenant, pour  un EAM ayant pris la fâcheuse habitude de pincer son propriétaire, il est important d’observer à quel moment et dans quelles circonstances il agresse son propriétaire ou une autre personne de la famille.

Par exemple, j’ai aidé une personne avec son perroquet (un EAM), après quelques mois, il commença à attaquer le fils de la maison âgé de seulement 5 ans, un vrai problème. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi avec mon aide et tous ses efforts, elle n’arrivait à aucun résultat, et cela dura environ 7 mois (par mails et par téléphones). Jusqu’au jour de notre rencontre… son fils était hyperactif, c’était justement la personne agressée de la famille.

Le perroquet, d’une espèce déjà assez nerveuse ne convenait pas du tout à un tel environnement.

La dame décida de le placer chez moi, je mis encore 6 bons mois avant d’arriver à un comportement désirable, puis par la suite extraordinaire, nous pouvions en faire ce que nous voulions, pas agressif pour deux sous. A part lorsque de jeunes enfants venaient en visite…

Elle est restée marquée par cette mauvaise expérience. N’ayant plus de jeunes enfants à la maison, il m’est difficile de travailler ce problème…

Un autre exemple, je repris de troisième main un perroquet d’importation assez âgé. J’arrivais avec beaucoup de patience à le prendre sur ma main, mais, il finissait toujours par chercher à me pincer… un jour, j’eu une visite parlant allemand, le perroquet en question devint tout autre, il parlait, chantait, etc.… sa première propriétaire était suisse allemande et parlait donc allemand. Il l’appelait encore souvent par son prénom. Au décès de sa propriétaire il avait été vendu à une autre dame, puis fini chez moi.

Bref, voyant sa réaction, j’essayais alors lors de nos sorties et entrainement à lui parler allemand au lieu du français et italien habituel de notre maison. Et là, tout fonctionnait à merveille. J’essayais aussi de changer de langue, et là à chaque fois, il cherchait à me pincer J

J’écris au passé, car ce charmant oiseau nous a quittés l’an dernier à l’âge respectable de 41 ans de captivité pour un monde meilleur. Je ne connaitrais jamais son âge exact, car il était comme dit plus haut d’importation.

Un autre exemple plus récent, en décembre dernier, une voisine acheta une amazone amazonica, elle est EPP, âgée d’un an et demi alors. La famille dans laquelle elle se trouvait (c’est une femelle), n’arrivaient pas à en faire façon.

Les nouveaux propriétaires m’ont demandé de venir leur expliquer comment arriver à la socialiser. Je leur enseigne pas à pas comment procéder, (mes explications plus haut) ;

Chaque fois qu’ils franchissent une étape, ils me téléphonent afin que je vienne leur expliquer, montrer et faire eux-mêmes les exercices suivants, qu’ils appliquent tous les jours régulièrement.

Ne comprenant absolument pas le français, ni l’allemand, ni l’anglais, il est très difficile de leur donner à lire nos articles.

Après maintenant 3 mois et demi, il ne reste plus que l’étape monter sur la main.
C’était un oiseau qui attaquait dès qu’on approchait de la cage ou mettait la main dans la cage pour la nettoyer.

C’est un oiseau jeune, et elle apprend plus facilement qu’un oiseau plus âgé.

Je dois reconnaitre qu’avec certains perroquet, j’ai du travailler pas seulement quelques mois, mais jusqu’à un an, avant d’arriver à un tel résultat.

Je pourrais continuer encore longtemps ainsi…

Les très jeunes oiseaux à peine sevrés, ne sachant pas encore bien voler ni se percher, tâtent avec leur bec, afin de savoir si le perchoir est stable ou non. Bien souvent, propriétaire d’un premier perroquet, Ces pincement sont pris pour de l’agression.

Il faut absolument dans ces cas là éviter de retirer le bras ou la main brusquement, l’oiseau déstabilisé, voyant son perchoir partir ou se dérober sous lui, par réaction de peur le porte à vouloir se stabiliser ou à ne pas vouloir laisser partir son perchoir à le serrer encore plus fort. Ceci afin de ne pas tomber.

Ne pas se méprendre sur ses intentions, ce n’est pas de l’agression propre, c’est une réaction tout à fait légitime d’un jeune ne sachant pas encore bien se percher sur un bâton et se retenant avec sa troisième patte, soit son bec.

C’est également le cas de beaucoup de vieux perroquets, devenu aveugles, ayant de l’arthrose, ou encore d’autres maladies, de se retourner brusquement sur la chose ou personne passant derrière ou à côté deux et de le pincer, c’est une réaction de peur, de crainte envers la chose ou la personne qu’il n’arrive pas à voir, se sentant déstabilisé ayant peur de tomber de son perchoir.

Je vais vous donner un exemple, avez-vous déjà observé les personnes âgées se déplaçant dans la rue, dans un bus, dans un magasin ? Lorsqu’ils croisent une personne ou la voient arriver très souvent ils s’arrêtent et la laissent passer. Je me suis demandée pourquoi.

Jusqu’au jour ou moi-même pour des raisons de santé, j’ai du pendant plusieurs mois me déplacer avec une canne. Déstabilisée, ayant peur à chaque fois de me faire renverser ou de tomber, j’ai moi aussi laissé passer les personnes valide et rapide…

Parfois, rien ne vaut sa propre expérience afin de comprendre les réactions et le comportement des autres.

La maturité sexuelle, les oiseaux chercheront à s’accoupler avec un perchoir, un jouet, la main de leur propriétaire, ou encore à nourrir leur propriétaire. C’est un comportement normal vu qu’on le prive d’un partenaire de son espèce, surtout pour des oiseaux ayant été élevés à la main et n’ayant jamais eu la possibilité de se socialiser avec des membres de son espèces. Un tel comportement peu durer jusqu’à quelques semaines ou mois par an. Ce comportement n’est pas problématique en soit, à moins qu’il soit accompagné d’agressivité ou de morsures.

Il y a aussi les morsures de jeux, d’émotion, d’affection, elles n’ont rien à voir avec des morsures d’attaque ou de méchanceté. Il ne faut jamais oublier que le bec d’un oiseau sert à toutes ces choses. Ne pas faire trop attention s’il s’agit de morsures légères.

Par contre, s’il s’agit d’attaque au visage par exemple, alors, pensez à reprendre votre entrainement d’une autre manière ou à recommencer de l’endroit où à commencé l’attaque, et chercher ce qui les déclenchent en premier.

Un perroquet n’attaque pas sans raisons, c’est une proie. Il fuit le prédateur, et mord en dernier recours, pour défendre son nid par exemple, et lorsqu’il n’a pas d’autre moyen d’échapper.

Si vous voulez faire de la reproduction avec un couple EAM, pourtant bien socialisé, ne vous attendez pas à ce qu’il vous laisse toucher à son nid sans le défendre… certains vous le laisseront faire, d’autres chercheront à tout pris de le défendre et risquent de vous attaquer. Là, c’est légitime et à vous de faire attention et de trouver ruses et diversions pour accéder au nid pour vérifier ou baguer les petits.

Si vous avez des questions sur le sujet, n’hésitez pas à les poser juste en dessous de l’article, ou encore sur le forum. Nous vous répondrons le mieux possible pour votre cas précis.

Antoinette Gast pour Parrot-School.org – 20.03.2012

 

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