L’arthrite (complément à l’artilce sur la vieillesse du perroquet)

L’arthrite, un petit complément à la vieillesse du perroquet

Tout ce que je vais vous expliquer ci-dessous ne remplace ni un vétérinaire, ni un thérapeute énergéticien.

Conseils, choix, méthodes… informations et recettes sont le fruit de mon expérience personnelle. (Phytothérapie, traitement de maladie par les plantes).

Je ne saurais trop vous conseiller d’aller en premier chez votre vétérinaire ou encore chez un phytothérapeute pour animaux. C’est plus courant que vous pouvez le penser.

Il n’y a pas de traitement miracle de l’arthrose.

On peut par contre soulager l’inflammation causée par cette usure, et cela sans effets secondaires.

 

Chez les oiseaux, l’arthrose est souvent rencontrée sur tout le long des pattes.

La cause : obésité, manque d’exercices, vieillesse. Environ 10 % des perroquets en sont touchés.

Les symptômes : difficulté à voler, perte d’équilibre, enflure, manque de souplesse, pododermatite (la pododermatite est chez l'animal une infection bactérienne de la peau généralement située au niveau des ongles, coussinets des pattes ou de la plante du pied).

Traitement médicamenteux : METACAM ou ASPIRINE (Sous forme de sirop).

<<Ces médicament ont un goût très prononcé, il est difficile vu leur goût et les petites doses de les administrer autrement qu’avec une seringue.

 

Les dosages vu le poids des oiseaux (perroquets, perruches…) doivent être impérativement prescrit pas un vétérinaire aviaire.

Comme du reste le diagnostic.

Bien souvent, vu les petites doses, il faut les donner par seringue. Avec un perroquet non apprivoisé (socialisé), cela engendre plus de stress que tout autre chose.

Personnellement et tant qu’il est possible, je préfère utiliser comme nos grands-mères ou arrières grands-mères des remèdes à base de plantes. Ou les extraits de plantes, sous forme de poudre, gouttes ou sirop.

 

C’est pourquoi, je vais vous parler de quelques plantes utilisées en phytothérapie pour le traitement entre autre de l’arthrose.

 

  • L’arpagophytum : C’est le produit le plus souvent utilisé afin de soulager les douleurs articulaires et liées au rhumatisme. Son action anti-inflammatoire naturelle en fait une des plantes incontournables pour le soulagement des articulations.
  • La prêle : Une source de silice et de minéraux particulièrement intéressante pour la reminéralisation des os et de la protection des cartilages.
  • L’ortie : Aussi efficace que la prêle, la racine d’ortie est beaucoup plus difficile à trouver, aussi bien souvent ont préféré la prêle. La feuille d’ortie qu’on trouve facilement n’est pas efficace pour les problèmes articulaires.
  • Le cassis : Ses flavoïdes participent au soulagement des articulations et à la régularisation du taux d’acide urique, c’est également un puissant diurétique. A utiliser avec grande précaution si votre animal souffre également des reins.
  • Le curcuma : Est l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant connu à ce jour. Il contient des vitamines B6 et C ainsi que des minéraux comme le fer, le manganèse, le potassium et des flavonoïdes.

Le curcuma est actuellement l’objet de nombreuses recherches à travers le monde.

Ces études tendent à démontrer que son activité anti-inflammatoire est comparable à celle de la cortisone et de l’aspirine. Il contient de nombreux composé actifs aux propriétés antioxydantes, en premier vient le pigment jaune appelé curcumine.

Le curcuma est utilisé lors de douleurs et réactions inflammatoires tels que : douleurs musculaires tendinite, névralgie, rhumatisme, sciatique, arthrite… lorsque le curcuma est associé a des acides gras essentiels (bonnes huiles) son effet anti-inflammatoire se potentialise.

 

Les dosages :

 

Le principal avantage de l’arpagophytum par rapport aux anti-inflammatoires médicamenteux est le fait qu’il ne présente pas de risque de surdose dangereuse pour la santé des animaux.

Bien entendu, il ne faut pas gaspiller les produits. Il faut ajuster les dosages, afin de trouver les doses minimales produisant l’effet recherché.

Une gélule du marché contient environ 300mg.

Le problème rencontré avec les perroquets par exemple est quel dosage ???

Les livres sur le marché parlant des animaux de compagnie citent toujours des chiens, chats, furets, chevaux.

Il faut donc faire un peu de calcul mental ou à l’aide de sa calculette.

 

Si l’on compte que pour le traitement de choc pour un chien de moins de 10kg il faut donner une demi gélule le matin et une demi gélule le soir pendant deux semaines et ensuite en traitement curatif une demi gélule par jour.

 

Pour un perroquet pesant environ 500 gr, cela donne un résultat de 5mg par jour, soit 2,5 mg le matin et 2,5mg le soir.

Quand on connait la grandeur et la contenance d’une gélule, imaginez un peu la quantité à utiliser pour un perroquet.

Il faut avoir à la maison une balance très précise sur les petits poids… balance pour les lettres ou les métaux précieux.

Vu que le dosage exact n’est pas requis pour les plantes, il est possible de doser « à l’œil »… mais, je préfère pour ma part peser pour la première fois.

 

Il en va de même pour toutes les autres plantes…

Dans certains pays, il existe des mélanges de plantes en poudre ou en liquide spécifiques pour les problèmes de vos animaux, comme cela existe pour les humains.

En bref, le choix de la poudre, des gouttes ou du sirop dépend de chaque oiseau, de la manière de les administrer et surtout de son degré d’apprivoisement.

Ajouter les médicaments ou plantes dans l’eau n’est pas une solution car les perroquets et perruches boivent très peu. A moins bien entendu d’utiliser des préparations spécifiques aux oiseaux.

Il y a aussi les gouttes de Bach, je connais moins leurs effets et les dosages, ne les utilisant pas personnellement.

Surtout, essayez de leur rendre la vie plus agréable en emménageant leur cage ou volière de façon à ce qu’ils puissent se reposer sans que cela accentue leurs douleurs aux pattes.

Lire   l’article sur la vieillesse des perroquets.

 

C’est pour cela que je vous conseille de prendre rendez-vous avec votre vétérinaire aviaire afin d’en parler avec lui.

La plupart des vétérinaires (pas tous je dois l’avouer) seront prêts à vous conseiller dans votre choix de soigner votre animal de compagnie avec des médicaments ou avec des plantes, dans le cas où il ne soignerait pas avec des plantes, il pourra toujours vous conseiller et donner l’adresse d’un confrère pratiquant les médecines alternatives.

 

Antoinette Gast pour Parrot-School Int.

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